Dernière journée du Premier Congrès : Le Premier vice-Président du Sénat de la RDC honore les Amédiens

Réunis pour discuter des enjeux liés à la santé publique, les Amédiens frayent un chemin d’effectivité vers la réussite de la Santé Universelle en République Démocratique du Congo. La deuxième et dernière journée du Congrès AMED-UPC, a connu des interventions de taille afin de cerner la méthodologie de l’approche ”Une Santé ”, dite One Health. Au salon Rouge du Ministère des Affaires étrangères  dans la commune de la Gombe, les différents médecins issus de l’Université Protestante au Congo ont brillé de leur présence en débattant sur moult problèmes de Santé Publique.

Poursuivies le deuxième jour, les discussions ont été axée sur la gestion de l’incident de Santé Publique, la gestion de l’incident de Santé Publique : rôle et planification, la gestion de l’incident de Santé Publique : rôle de l’officier de Santé Publique, gestion des médias et des rumeurs ; et le leadership dans le modèle écologique Une Santé et rôle des acteurs clés. Ces thématiques exposées par des orateurs de la deuxième journée, ont constitué un piédestal d’échange entre congressistes et intervenants.

Exposant sur l’une des thématiques, le Dr. Gisèle Mbuyi a insisté sur l’importance de la planification concernant la gestion de l’incident. A en croire l’experte, le plan cherche à maximiser l’efficacité, tout en minimisant le temps nécessaire à la riposte lors d’un incident de Santé Publique. Ce qui fait que l’organisateur de la riposte tienne compte de la protection des personnes et de leurs biens, surtout pendant une épidémie.

« Le rôle de la planification dans la gestion des incidents de Santé Publique est celui du socle de la santé universelle tout en restant complémentaire des autres dans la prévention », a-t-elle précisé.

Elle ainsi énuméré quelques plans qui servent à gérer les incidents tels que : le plan multirisque ; le plan de contingence spécifique et le plan d’opération d’urgence, avant une riposte. Le plan de prévention et de réponse et le plan directeur de l’incident, pendant la riposte. Le plan d’amélioration des revues après l’action et le plan de résilience. Après la riposte, c’est la résilience : question de renforcer le comportement d’une communauté à être capable de contenir les épidémies qui pourraient venir. Ce qui a été appuyé par le Dr. John Kombe, lors de son exposé sur la gestion de l’incident de santé publique.

Concernant le leadership dans le modèle écologique ”Une Santé”, le Dr. Marc Yamba Yamba a insisté que chacun à son niveau doit être suffisamment informé. « Entre la santé de l’homme et la santé de l’animal, il n’y a aucune frontière », a-t-il soutenu.

Selon le docteur, l’approche ”Une Santé ” constitue une approche intégrée et unifiée qui vise à équilibrer une démarche holistique et systémique afin de renforcer la collaboration. Et a déclaré qu’il impossible de gérer une épidémie ou une catastrophe, tout seul.

Il a ainsi encouragé un leadership partagé, consistant à créer la vision et l’implication des autres, et qui favorise une bonne communication pour atteindre des objectifs dans une bonne gouvernance  impliquant la transparence. Selon le Dr. Marc Yamba Yamba, pour une meilleure gestion des épidémies, le leadership est un élément clé.

«Dans cette multisectorialité et cette multidisciplinarité, l’approche ”Une Santé” ne se limite pas seulement aux épidémies, mais elle s’étend également à la résistance aux antibiotiques», a-t-il fait savoir.

De son côté, le Dr. Michel Muvudi fait mention de l’intrinsèque et de l’extrinsèque de l’incident en Santé Publique. Précisant que lorsqu’un phénomène arrive, la dimension socioculturelle est très importante. C’est cette situation qui fait que des gens se confient à leurs leaders d’opinion et à leurs mœurs qu’aux professionnels de santé. De ce fait, il invite les médecins à tenir compte de l’aspect éducationnel dans la relation entre la population et les prestataires de santé.

Insistant sur l’accès à l’information afin de lutter contre les rumeurs dans une riposte, il a invité les congressistes à vérifier, écouter, analyser et agir avec la communauté pour atteindre les objectifs assignés. Par ailleurs, il a conseillé les médecins participant à ce congrès de ne pas considérer les communautés comme des cibles de la riposte, mais des partenaires dans de la riposte.

Signalons que médecin de profession, le Premier vice-Président de la chambre haute du Parlement congolais, Dr. Eddy Mundela a pris part à la cérémonie de clôture du congrès. Par cette occasion, il a procédé au décernement des certificats participation aux congressistes. Et avant déclarer clos, le Premier congrès de L’AMED-UPC, le Sénateur Eddy Mundela a fait savoir que les thématiques abordées valent leurs pesants d’or à cette ère de la couverture  santé universelle, qui est un cheval de bataille du Président de la République Démocratique du Congo.

AMED-UPC

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